Lundi 1er Octobre
Quelle chance il ne pleut pas ce matin aussi nous en profitons pour partir assez rapidement. Par contre une lègère brume ou plutôt les nuages car nous sommes déjà à 1000 m ici.
Nous retrouvons notre chemin qui surplombe la route oh pas une nationale mais une route où nous conterons les voitures sur les doigts de la main. Le chemin est toujours aussi beau dans son environnement de bois de chênes ou de pins et ses genets qui malheureusement ne sont pas en fleurs comme en Mai 2000. Pour nous rattraper nous avons quelques bruyères toujours mauves. Monique en cueille 2 branches et nous voilà fleuri pour la journée.
Nous arrivons au village de Rabanal del Camino mais quelques panneaux annonciateurs d'albergue ou bien de bars ont fait disparaitre ce charme hors du temps qu'il avait autrefois. Arrêt dans le petit bar en face de l'église romane du moyen age malheureusement elle est fermée. C'est d'ailleurs une constattion générale les église en France étaient plus souvent ouvertes que les églises ici en Espagne et c'est toujours dommage quqnd on passe devant ces merveilles. On est venu un peu pour ca aussi.
La brûme est toujours présente mais on sent que le soleil veut percer. Au sud nous voyons les ceines de montagnes qui nous entourent et elles nous font penser aux Pyrénées. Bientôt apparait le village de Foncébadon que nous avions connu complètement abandonné. Juste un petit refuge et un bar maintenant dans ce qui a était un village complet autrefois.
Les maisons sont à moitié détruites, pourtant de belles maisons aux murs en pierres sèches. nous finissons la traversée et nous montons vers la Cruz de Ferro que nous apercevons bientôt dans le fond.
Arrêt rituel pour déposer les cailloux et les messages ou les objets que vous avez bien volu nous confier vous tous et nous entamons la descente courte vers le village de Manjarin lui aussi complètement abandonné. Un seule maison si l'on peut appeler celà une maison tient lieu de refuge mais nous ne nous y arrétons pas car les conditions sanitaires sont plus que médiocres et j'ai déjà eu une alerte alors je laisse aux autres.
Courte mais rude remontée vars les antennes militaires et nous entamons bientôt le descente enfin vers la vallée suivante. Comme toujours les descentes font toujours plus de mal aux jambes mais surtout aux pieds et en plus dans les cailloux il vaut mieux regarder où l'on marche.
La route semble maintenant un peu longue surement la fatigue et enfin nous apercevons les deux villes de Molinaseca et de Ponferrada dans le loin ainsi qu'une zone industrielle récente et qu'une centrale thermique. notre village d'El Acebo est là dans le fonds et nous nous arrétons au refuge parroquial où nous retrouvons ANdré et Martin deux Québécois avec qui nous marchons depuis un certain temps. On ne vas pas quitter comme clà la Belle Province.
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