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Notre Chemin

16 octobre 2007

Dimanche 14 Octobre

Après 66 jours de marche nous avons atteints notre but, le Cabo Fisterra, le bout de la terre et je reprendrai le discours que nous tenait le jeune prêtre de Granon lors de la bénédiction des pèlerins quand nous sommes passés chez lui. Il disait les pèlerins vont vers le bous de la terre vont vers le coucher du soleil vont vers la mort mais quand ils reviennent ils ont sans cesse le soleil d'une nouvelle vie en face d'eux.

Alors symboliquement je fais bruler une paire de chaussettes et nos vieilles habitudes avec pour revenir neufs et transformés par ce voyage.

Performance il n'y a jamais eu, la seule étant de se sortir du duvet certains matins frais. Non seulement continuer jour après jour notre route et écouter nos corps et nos maux quand ils nous parlaient.

Merci à nos familles qui ont accepté cette longue absence, Merci à notre mère et belle-maman à nos enfants même si ce fut dur pour eux, merci à notre petite Jeanne, merci à vous tous amis et amis pèlerins qui avit sus nous réconforter et nous encourager dans notre cehmin.

Merci à tous les pèlerins rencontés avec qui nous n'avons échangés qu'un Buen Camino ou qu'un Olla leur regard a toujours était un réconfaort pour nous.

Merci à cette jeune pèlerine unijambiste rencontrée à Ciruena, elle a su nous faire comprendre qu'un petit bobo au genou ou à l'épaule n'était pas grand chose.

Merci à tous les hospitaliers bénévoles ou non qui nous ont toujours accueilli de facon agréable c'est grace à eux aussi que nous pouvons faire le chemin.

Merci d'avoir supporté mes fautes de francais et mes faute d'orthographe pendant ces deux mois et nous vous disons à tous à très bientôt car nous rentrons.

Notre objectif de fin de vie active est atteint, nous n'avons pas à être fiers au sens égoïste du terme mais juste heureux.

PS: grêve des trains espagnols le 17 et le 18 Octobre aussi nous rentrons comme toi Pierre-André par le bus

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16 octobre 2007

Samedi 13 Octobre

Normalement 35kms jusqu'à Fisterra mais Monique prend la décision sage de s'arrêter au refuge de Corcubio à seulement 20 kms pour couper l'étape et arriver en pleine forme.

Etape toute en montée dans laquelle nous croisons un sauvage qui fait du Kart et qui soulève un peu de poussières. Il ne ralentit même pas en nous croisant. Les arbres sont calcinés et comme ce sont de jeunes plantations celà est assez triste.

Nous y sommes depuis le sommet de la grimpette nous apercevons la mer et nous chercons le cap mais nous ne voyons rien.

Dans la descente nous croisons Arlette la jeune stéphanoise avec qui nous avons marché en France, elle est allée à Fisterra en bus et repart chercher des amis au refuge précédent.

Entrée dans Cee puis Corcubio qui sont deux gros villages avec une forte urbanisation balnéaire.

Il nous faut faire deux kms après Corcubio pour arriver au refuge de San Roque.

Là nous retrouvons Roger et Herman et Malou devant le refuge car celui ci n'ouvre qu'à 5h. Nous sommes tous moyennement contents mais obligés de nous plier à la régle.

Heureusement le repas préparé par l'hospitalier et pris en commun nous réchaufera le coeur et nous fera oublier tous nos petits soucis.

16 octobre 2007

Vendredi 12 Octobre

Aujourd'hui il faut fair 32kms pour trouver un refuge, donc nous partons de bonne heure. Le chemin de Fiaterra est assez physique et celà fait quelques jours que nous n'y sommes plus habitués. heureusement le tracé est très beau dans la nature avec quelques villages qui savent nous accueillir avec leur bar.

Nous arrivons à 16h et nous prenons les dernières places du refuge mais aujourd'hui l'hospitalière est d'une efficacité remarquable et dès qu'un pèlerin arrive elle s'occupe de lui et lui trouve un lit en ouvrant plusieurs annexes. Le refuge est tr`s beua dans un ensemble de maisons typiques toutes en granit avec un horreo au mili.

Je découvre quand même que tout un dortoir est occupé pqr des Turigrinas qui n'ont pas l'air très fatiguées.

16 octobre 2007

Jeudi 11 Octobre

La soirée d'hier fut un grand moment. AU rendez vous devant la cathédrale à 19h nous étions presque une vingtaine enfait 18 et nous sommes allés manger dans un tout petit resto de la rue des Huertas, le repas fut grandiose même si nous n'avons payé que 8€.

Ce matin il faut repartir pour Fisterra, petite étape et nous n'avons qu'une indication grossière du chemin et ce qui devait arriver arrive nous ou plutôt je me trompe de chemin plusieurs fois je demande si c'est le camino de Fisterra et l'on me réponds oui alors nous continuons.

Au bout d'une heure quand même nous n'avons trouvé aucun village du plan alors je m'inquiète une ois de plus et je demande à un boulanger le chemin de Ames et il me répond El méjor (c'est toujours grave El Mejor) c'est de revenir à santiago et de repartir. C'est ce que nous faisons et nous sommes au point de départ à 10h15. Imaginez un peu le bonhomme.

Une fois pris le bon chemin c'est facile car il est très bien fléché avec les indications au metre près. Les chemins sont tracés dans des bois de pins et de jeunes eucalyptus. Il commence à faire chaud et nous atteignons le refuge vers 16h seulement.

Pas d'hospitalière et on nous dit que le refuge est complet mais nous voyons des matelas. Elle arrive mais elles s'occupe d'un jeune et nous dit qu'elle revient dans une demi-heure. Enfin elle fera celà deux fois avant de s'occuper de nous et nous assurer que nous aurons une couche. Il est 18h nous pouvons aller nous doucher.

Comme le refuge est à deux kms du village vous avez compris pour aller faire le marché. Comme toujours ce sont les autres pèlerins qui vont me remonter le moral et tou finit dans la bonne humeur. Ils y a Herbert de Moselle mais nous connaissons Herman et Malou de Flandres et Roger du Berry et également une jeune coréenne avec son immense chapeau et son éternel sourire.

A 8h arriveront Monica et Katia avec Maia la slovène.

10 octobre 2007

Mercredi 10 Octobre

Rappelez vous nous sommes partis le 10 Aout et aujourd'hui 10 Octobre soit 2 mois après et 62 jours de marche nous touchons le premier but de notre périple. Ce matin déjeuner en commun avec tous les autres puis départ dans la froideur du petit jour. Comme nous n'avons pas voulu retourner en arrière nous suivons la route sur deux ou trois kms avec une circulation de gens qui vont travailler. Heureusement nous retrouvons le chemin assez vite.

Belle montée dans les eucalyptus et nous goutons les derniers instants de silence et de solitude.

Nous arrivons bientôt près de l'aéroport puisque un avion décolle devant nos yeux. Un peu après nous sommes dans le village de Lavacolla et nous rwetrouvons le bar ou nous avions pris un café il y a 7 ans déjà. Comme le pèlerin est conservateur nous en faisons de même et nous retardons presque notre arrivée car nous avons que la ville ne nous appartiens plus comme le chemin.

Nous passons près du petit rio qui a donné le nom au village et à son aéroport. Lavacolla veut dire litéralement lave-couille en vieil espagnol car c'est ici à 10kms de Santiago que les pèlerins partis de chez eux depuis très longtemps lavait leurs vêtements et leur couenne afin de se présenter devant le sain presque propre. Il faut croire qu'il y avait des imperfections car l'évèque a fait installer le célèbre batafumeiro cet encensoir de presque 100kgs pour distiller des effluves beaucoup plus respirables.

Dernière grimpette vers le Monte Gozo d'où les jacquets d'autrefois voyaient la cathédrale mais pas nous nous avons à la place le complexe de 800 places construit pour les pèlerins.

Monique a beaucop d'émotion en pensant à toute notre famille.

Nous sommes maintenant dans la banlieue de Santiago et nous progressons vers la cathédrale que nous apercevons quelque temps après.

En arrivant sur la place nous retrouvons Pierre et Marcelle les québécois que nous avions perdu depuis Léon. Ensuite Patricia puis Andréa la jeune mexicaine Katia la jeune polonaise chaque fois les larmes nous montenet aux yeux et ce sont des abrazzos chaleureux c'est à dire des embrassades (prendre dans les bras) fortes puis plus tard Monica et le monsieur japonais. Nous avons l'impression de faire partie d'un clan ou d'une confrérie mais dans nos yeux les étoiles brillent.

Le soleil a décidé de nous offrir une belle fête et il brille lui aussi pour nous.

Nuit à l'hotel ce soir et demain comme la machine est huilée nous repartons pour le Fisterra mais nous vous raconterons tout celà bien entendu car c'est grace à tous vos encouragements que nous avancons. Sans celà nous ne pourrions pas faire un centimètre.

Ultrëia, Ultrëia et Susëia Deus adjuva nos.

Plus loin Plus loin Plus haut dieu nous aidera.

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9 octobre 2007

Mardi 9 Octobre

Petite étape aujourd'hui, seulement 20kms sinon c'est 30 ou 35 et nous préférons garder notre énergie s'il nous en reste encore et quand nous déjeunons en voyant les gens descendre les escaliers nous avons raison de continuer à être prudent car celà sent la tendinite à tour de bras c'est le cas de dire.

Toujours dans la brûme et dans les eucalyptus celà pourrait être monotone mais ce n'est pas le cas.

Nous dépassons deux jeunes asiatiques et comme nous les voyons depuis plusieurs jours nous leur demandons leur pays Korea. C'est courageux car en plus l'un deux a une malformation du pied et il marche comme tout le monde toujours avec un grand sourire.

Plus tard nous trouvons un grand gaillard qui nous dit qu'il est chez lui dans les forêts d'eucalyptus, c'est un australien de Sydney et nous parlons un peu de rugby et il me dit que la France va gagner, je l'espère mais je lui dit qu'il faut faire la demi-finale avant la finale.

Nous sommes un peu songeur d'arriver presque au bout de notre première destination et sans rien nous dire nous pensons tous les deux à autre chose qu'au chemin, nous parlons même de l'apres chemin

Nous arrivon à Arco do Pino avant 13 h et nous attendons l'hospitalera qui place les gens dans les lits je crois que c'est le meilleur système quand il y a du monde et ici c'est toujours le cas.

Nous sommes à moins de 20kms de Santiago.

A demain.

 

9 octobre 2007

Lundi 8 Octobre

Celà fait 60 jours que nous marchons aujourd'hui et malgré celà nous partons relativement tôt vers 7h30 pour une étape assez longue. Pour les puristes ils vont me dire tôt c'est 6h ou 5h mais les enfants nous sommes en Octobre et je peux vous dire qu'à 7h il fair réellement noir alors mois j'aime voir où je marche (surtout en Gallice).

Toujours cette succsession de villages dans cette brûme épaisse du matin qui nous accompagne tous les jours maintenant mais surtout ne nous plaignons pas il fait sec en Gallice et tous les ruisseaux sont presaue vides. Les chemins sont entourés de chataigners et un vieux monsieur gallicien me raconte que c'est un missionnaire qui au XIX siècle était parti évangéliser la Nouvelle Zélande et l'Australie et il en a rapporté des plante d'eucalytus qui maintenant recouvre presque entièrement la province de la Corogne.

Nous discutons avec un groupe de jeunes suisses qui ont un projet d'école et 6 classes marchent à deux jours d'intervalle sur le chemin ils se retrouveront à Santiago Dimanche prochain.

Nous traversons le pont de Furelos et nous entrons dans l'église car on nous annonce "Sello" c'est à dire tampon et comme noutre ami Pierre-André nous a fait savoir qu'il en faudrait 2 par jour nous préférons le sello del christo que celux des bars. Nous en profitons pour admirer un magnifique Christ sur la croix qui a la particularité d'avoir un bras décroché ce qui est très rare.

Mélide, je cherche l fameuse Pulperia car je dois être le seul pèlerin à ne pas la connaitre mais une fois de plus je ne vois rien, je ne force pas car il n'est que 11h et je ne me vois pas ingurgiter une ration à cette heure ci. Nous optons pour un bocadillo café que nous prenons en compagnie d'Anne notre jeune québécoise une de plus qui va prendre une année sabatique et rester en Espagne pour en apprendre la langue et respirer le pays.

En sortant de Mélide nous retrouvons nos deuxs jeunes écossais rencontrés à Zubiri, comme le monde est petit. Maintenant nous commencons à trouver des bois d'eucalyptus et les odeurs sont toujours très agréables.

Arrivée au refuge de Ribadaixo où nous deevions nous arréter mais comme nous sommes relativement frais nous continuons trois petits kms de plus vers Arzua.

Nous retrouvons le refuge dans la rue parallèle toujors aussi coquet et l'hospitalier nous annonce que nous sommes les nos 40 et 41 mais il a du y avoir de la réservation de lits par les espagnols car nous trouvons difficilement deux couches.

Heureusement la soirée se passera avec Jean-Guy et le moral revient.

9 octobre 2007

Dimanche 7 Octobre

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de notre fils chéri car même à 28 ans il reste le fils à sa mémère chérie alors toute la journée nous rajeunissons de quelques lunes. C'est encore une journée de brumes dès le matin et dans les bois de pins et d'ajoncs les toiles d'araignées dessinent de magnifiques guirlandes comme à Noel, j'en deviendrais presque romantique si je ne me surveille pas.

Décidément beaucoup de monde sur le chemin et dès que nous nous arrétons quelques minutes nous sommes dépassés par une dizine de marcheurs je dis bien marcheurs car il y a de tout en ce moment sur le camino.

Nous dépassons un monsieur asiatique que nous voyons depuis plusieurs jours toujours avec une chemise blanche et une poche à la main, nous lui demandons d'où il est et il nous répond Japan il vient de St jean Pied de Port et après Santiago il part à Fatima mais en train cette fois. Il est surprenant de voir tous ces gens qui depuis l'autre bout du monde prenne le temps de venir marcher ici.

La journée presque entière se passera dans les bois de pins et en début d'après midi nous atteindrons le refuge de Palas de Rei, comme il ne faut plus nous parler des refuges privés pendant un certain temps nous allona à l'albergue municipale qui est un beau batimenet mais sans aucune surveillance ce qui est fort dommage.

Nous retrouverons Jean-Guy avec qui nous passerons la soirée ce qui est toujours agréable.    

6 octobre 2007

Samedi 6 Octobre

Démarrage tardif ce matin, nous décollons seulement à 8h30. et dans la rue un défilé de tourigrinos ces gens qui ont les pantalons toujours propres des chaussures brillantes et des sacs d'opérette. Le chemin appartient à tout le monde et en principe les villes sont fort pourvues en Albergue d'ici l'arrivée.

Aujourd'hui nous marchons dans les courradeiros (corridors) en terre avec quelques cailloux et des murets de pierre sèches de chaque coté, les chataigners forment une frondaison qui nous protège des rayons du soleil ou de la pluie. Je ne vous en ai pas parlé mais nous devons être bénis des dieux car il fait un temps magnifique en ce moment en Gallice et si le matin il y a un peu de brume après dans la journée le soleil se lève et même mon accompagnatrice a enlevé les manches de son pantalon.

Nous sommes en Gallice et si vous n'aimez pas les odeurs d'ensilage et de bouses de vaches ne venez pas faire le chemin ici car c'est le pays des vaches et souvent nous voyons un toupeau accompagné par un vieux gardien qui va d'un pré à l'autre.

Aujourd'hui nous trouvons une bonne fontaine où nous nous abreuvons longuement. Nous descendons vers Portomarin qui a été déplacé par la construction d'un barrage et en arrivant près du pont nous nous apercevons que le barrage est vide et que nous apercevons les restes du village dans la vallée.

Nous optons pour le refuge O Mirador et je peux vous dire que c'est un attrape couillon parfait et j'y suis tombé dedans les deux pieds en même temps alors j'ai la quinte et je vous le dis. j'espère que la soirée que nous allons passer avec les autres pèlerins nous fera oublier tout celà et je vous le raconterai la prochaine fois.

6 octobre 2007

Vendredi 5 Octobre

Comme l'aubergiste se lève trop tard nous partons le ventre vide vers 7h45 pour entamer la descente sur Triacastela. Le jour n'est pas encore levé et nous avons sous nos pieds le vallon avec quelques lumières dec delà et les nuages suspendus. En retrouvant un canadien que monique appelle D'Artagnan à cause de sa barbiche blanche je lui dis on croirait être les maitres du monde quand on voit celà et il me répond avant que tu me le dises j'étais Dieu alors je lui dis tu es sur le bon chemin et nous repartons.

Avant l'arrivée nous voyons un cahataigner qui doit bien faire 3m de diamètre. Enfin Triacastela et arrêt avec un bon petit déjeuner car il commencait à faire faim.

Nous passons par San Xil car nous avons le souvenir d'une très belle montée dans des arbres magnifiques et en effet ils sont toujours là.

Malgré les hameaux que nous traversons aucun point d'eau à se mettre sous la lengue si ce n'est les distributeurs de Mr Coca Cola ou les bars qui nous tendent les bras. Il ne faut pas confondre Pelerin et américain.

Nous atteindrons Sarria et nous décidons d'aller au refuge Los Blasones qui est en effet trés agréable. Immense dortoir, grande cuisine et grand jardin avec des fauteuils pour profiter des derniers rayons du soleil. Adresse à conserver pour vous amis pèlerins.

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