Semaine du 19 au 25 Aout
Semaine dure car la pluie est revenue et nous avons quitté les monts d'aubrac et leur beauté. Nous rentrons dans des étapes de transition mai il faut les faire.
Le premier jour entre Conques et Livinhac le Haut nous marchons dans le brouillard sans rien voir à 20 mètres et pas de possibilité de faire la trditionnelle phot de l'abbaye depuis la chapelle Saite Foy ce sera pour une autre fois dans l'après-midi descente sur les faubourgs de Decazeville pour remonter ensuite vers Livinhac, à l'arrivée on nous signale la route des cimmes qui évite tout celà.
Le lendemain même temps et même parcours entre Livinhac et La Cassagnole ce qui nous évite au moins la descente et la remontée de Figeac. En arrivant nous sommes trempés et Mme Lefrançois nous accueille sur le pas de la porte en nous demandant de mettre nos sacs dans des sacs poubelles pour éviter les punaises. Vous comprendrez que le ressort est cassé, en plus il fait froid dans le gite, et je ne garderai pas un bon souvenir de La Cassagnole alors que je m'en faisait un des must du Chemin. Plus tard Mme Lefrançois me dit que son gite est vendu à un bordelais et même un mérignacais, peut-être le connaissons nous amis du camino ?
Presque tout le groupe de démarrage du Puy a éclaté, le palois se sont arrétés à Conques ainsi que les lutins ainsi nommions nous des jeunes scouts de la région parisienne et Janny la québécoise et Manuel l'espagnol sont partis pour Rocamadour. Par contre nous rencontrons des pèlerins-randonneurs, ils sont nombreux et en groupe constitué de 6 à 8 personnes, bruyants dans les refuges et grands adeptes de Transbagage mais tout le monde doit vivre. Nous sommes maintenant dans le Lot et nous voyons quelques caselles ces cabanes toute de pierre même la toiture, le chemin est bordé de petits murets de pierre. Le paysage est rendu monotone et de plus nous ne traversons plus aucun village durant la journée sauf cet étonnant tympan que nous trouvons représentant le péché d'Adam et Ave en train de croquer la pomme (photo de la journée). Le soir nous sommes à Cajarc , ville rendue célèbre par Papy Mougeot et Mr Georges Pompidou.
Hier au soir obligation d'aller consulter le docteur d'ailleurs fort sympatique qui mes donnes des médecines et un régime sérieux pour tenir le coup. L'étape entre Cajarc et Varaire est toujors assez ennuyeuse et accomplie sous la pluie. Deux orages nous aspergerons pendant la journée. Le soir arrivée au refuge avec cette humidité omniprésente et cette fraicheur pour ne pas dire froidure.
Jeudi, grande étape pour rejoindre Cahors. 33 kms accomplis sous les averses dicontinues sans traversée de village ce qui rend également le ravitaillement en eau très aléatoire. Heureusement une fois passé l'autoroute A20, une maison nous offre gentiment un robinet devant sa porte, c'est très agréable.
La descente sur Cahors est assez délicate et de plus les pierres sont rendues glissantes par la pluie, heureusement le nouveau gite du Pèlerin qui vien d'ouvrir à l'entrée de la ville nous offre un réconfort qui nous fait chaud au coeur.
Le lendemain donc Vendredi si nous sommes descendus il va falloir remonter et dès le Pont Valenté passé les marches taillés dans la roche nous attendent. Casse patte affreux au démarrage de la journée qui va influencer le moral des troupes pour la journée. Toujours des champs et des champs traversés, tou juste le ville de Labastide Marnhac que l'on annonce comme une bastide mais qui n'est pas de grande beauté. L'étape se poursuit jusqu'au village très agréable de Lascabanes ou l'hospitalière nous reçoit de façon fort agréable. Le repas du soir est presque gastronomique avec une fricassée de poulet au vinaigre. Un pèlerin se nourrit quand même le soir et souvent pour un prix preque identique nous mesurons la différence d'accueil au niveau du couchage et au niveau de la restauration. Quand le repas est concocté par nos petites mains c'est obligatoirement des pates (des spaghettis ou des nouilles ou encore des hélices) avec une sauce à la tomate.
Samedi, donc fin de semaine et nous allons arriver à Lauzerte que nous connaissons pour y être venu avec l'association il y a quelques années, je me rappelle simplement que la ville est perchée sur un piton. Le"s champs traversés sont souvent des champs de tournesol mais il a l'air triste et il penche la tête vers le bas, peut-être est ce le soleil qui est revenu qui lui fait cet effet pour nous c'est bien agréable. Comme nous avons évités la variante de Montcucq nous effleurons à peine Montlauzun et nous finissons la journée sans avoir assez bu comme quoi il ne suffit pas de donner des conseils aux futurs pèlerins mais il faut se les appliquer à soi même. Grimpette sous le cagnard pour atteindre le refuge des Figuiers à Lauzerte qui à l'air d'être un des grands lieux de l'accueil sur le chemin. Donc à bientôt et encore merci pour tous vos encouragements. Demain Moissac et nous nous arrétons chez nos amis de Lafraçaise que nous avons rencontrés en 1998 sur le chemin lors de notre première étape entre Saint Jean Pied de Port et Roncesvalles dans la descente dans la hétraie.